Comment prier le chapelet sans « rabâcher comme des païens » ?
> Disons-le d’emblée, le chapelet n’est pas un rabâchage de paroles, rabâchage condamné d’ailleurs par le Christ (Mt 16, 7). Le Père Lacordaire parlant du rosaire disait que « l’amour n’a qu’un mot et en le disant toujours, il ne le répète jamais ».
Ainsi conçu, le chapelet n’est pas une routine mais une route qui nous conduit, par Marie, au Christ !
> Pie XII rappelait que le nom de rosaire venait de la rose qui symbolise et signifie la joie chrétienne. Cette rose devient l’emblème de Marie, « cause de notre joie ». Lorsque Marie entendit la salutation de l’Ange : « Réjouis-toi », tout Israël, toute l’humanité, tout l’univers même, se sont réjouis en elle. Le salut du monde a commencé par ces mots ! Désormais, ce mot continue à résonner dans l’univers à chaque récitation de la salutation angélique. Réciter le rosaire, quels que soient les mystères, c’est toujours s’unir à cette joie messianique, la joie du salut qui nous est venue par le Christ. Qui nous est transmise par Marie.
> Le pape Jean XXIII rappelait la triple dimension intérieure du rosaire :
> 1- la contemplation pure, lumineuse et rapide de tous les mystères ;
> 2- la réflexion intime qui nous donne une ¬lumière pour notre vie concrète par la grâce de ¬l’Esprit Saint ;
> 3- l’intention pour laquelle nous prions le chapelet, fruit de la charité qui nous pousse à inter¬céder pour nos frères et sœurs dans le besoin.
> Pour sa part, Jean-Paul II invitait tous les fidèles à retrouver cette prière : « Ave Maria ! Cette douce prière retentit joyeusement dans les lieux de culte, dans les sanctuaires. Puisse-t-elle scander les pas de ceux qui avancent sur les routes du temps ; les pas du peuple de Dieu en marche.
d’après le Père Nicolas Buttet