Corcoué sur Logne est formée des anciennes communes de Saint Jean de Corcoué et de Saint Etienne de Corcoué.

La commune de Saint Jean de Corcoué comportait deux paroisses : Saint Jean de Corcoué et La Bénate. La paroisse de Saint Jean de Corcoué est mentionnée dans les écrits des 1059. La paroisse de Saint Etienne de Corcoué a dépendu du diocèse de Luçon jusqu’en 1790. Le concordat a accepté le découpage en 1802. La ville de La Bénate est mentionnée aussi dans les écrits du XIIème siècle : elle est le siège d’une importante châtellerie propriété de gilles de Rois (ou Retz) au XVème siècle et réunie au duché de Retz en 1581. Ce n’est qu’en 1971 que Saint Jean de Corcoué et Saint Etienne de Corcoué fusionnent pour devenir Corcoué Sur Logne. En 1985 les trois anciennes paroisses (Saint Jean, Saint Etienne et La Bénate) n’en font plus qu’une seule. Au 1er janvier 2011, la commune compte officiellement 2446 habitants.

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__________._______Eglise Saint Etienne (1873-1875)

Eglise de Saint Etienne

Située à Saint Etienne de Corcoué et œuvre de l’architecte Boismen. Cette église est construite à l’initiative du prieur Joseph Blordier et remplace l’ancien sanctuaire détruit pas un incendie en 1794 et restaurée en partie au XIXème siècle. L’église est reconstruite en 1875 avec une seule nef dans le style néo gothique. Le clocher-porche abrite le baptistère. Deux chapelles dédiées l’une à la Vierge, l’autre au Sacré-Cœur se trouvent de part et d’autre de l’autel principal. Les vitraux, œuvre du maitre verrier Jean Clamens, datent de 1913. Son clocher est inachevé faute de moyens, la flèche prévue ne fut jamais construite. Cette église apparait sous sa forme première au XIIème siècle.

Eglise Saint-Jean –Baptise (XIXème siècle)

Située à Saint Jean de Corcoué, elle est l’œuvre de l’architecte Chenantais. L’église est édifiée en deux étapes à l’emplacement de l’ancien sanctuaire. Le clocher, le transept et le chœur datent de 1851-1853. La nef est reconstruite dix ans plus tard en style ogival. L’église se compose d’une nef unique et d’un transept avec deux chapelles : l’une dédié à la Vierge et l’autre dédiée à Saint-Joseph. Ce lieu de culte est très ancien. Son site, le coteau Sainte Radegonde, était une ancienne nécropole mérovingienne. L’église offre la particularité d’être toujours entouré de son cimetière.

Eglise Saint-Jean l’Évangéliste (XIXème siècle)

Située à la Bénate, l’église primitive est consacrée en 1152 par Bernard, évêque de Nantes et détruite sous la révolution après le rattachement de la Bénate à Saint-Jean-de-Corcoué. L’église, le presbytère et le cimetière sont mis en vente. Une nouvelle église, érigée vers 1836 grâce à la générosité des paroissiens, devient succursale de Saint Jean en 1839. Le clocher de la nouvelle église date de 1866-1868 : il a été édifié grâce à l’initiative de l’abbé Lhermite qui écrivit une lettre à l’Impératrice Joséphine le 1er février 1866. Il reçut 2500fr et la cloche fut bénite. Le cimetière communal a été conservé autour de l’église.

Chapelle Notre Dame la Blanche ou Notre Dame des Neiges (XVème siècle)

Située au cimetière de Saint Jean et édifié à l’initiative de Maurice Fradet, recteur de la paroisse de Saint Jean de Corcoué. La chapelle est bâtie sur le site d’un ancien cimetière mérovingien. Selon la légende, les premières pierres amenées pour sa construction ont été miraculeusement déplacées de nuit vers le sommet où elle fût en définitive, érigée. Elle dispose de contreforts rustiques et de murs intérieurs et dallage en pierre brute. La chapelle est le lieu d’un massacre en janvier 1794 et a été un lieu de cantonnement pour les armées républicaines. Elle est restaurée et agrandie en 1855 grâce à l’initiative de l’abbé Beaudineau qui y place la statue de Sainte Radegonde autrefois très vénérée et fait bénir sa grosse cloche de vitrail du chœur évoque les massacres révolutionnaires du chemin rouge. Des habitants de Saint Jean de Corcoué y furent sabrés. La dernière restauration de la chapelle date de 1962.

1905 : Séparation de l’Eglise et de l’Etat.

La loi de 1905 prévoit que les différents cultes forment des associations culturelles de Saint-jean, Saint-Etienne et la Bénate. L’Eglise catholique refuse de constituer de telles associations, les biens des « fabriques » paroissiales vont être dévolues aux communes. Les églises et les chapelles, propriétés des communes, vont être affectées au culte catholique par la loi de 1907.

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