Offrir une messe
• Pour remercier Dieu d’un évènement heureux de votre vie ou de celles de vos proches : naissance, anniversaire, guérison, conversion, réconciliation avec quelqu’un…
• Pour accompagner vos proches dans les évènements importants de leur vie : baptême, confirmation, mariage, anniversaire de mariage, épreuve de santé, difficultés professionnelles ou familiales, approche de la mort…
• Pour confier à Dieu une situation qui vous préoccupe : une personne malade, un voisin ou un ami en difficulté, une personne avec qui vous vivez une situation conflictuelle…
• Pour lui confier une intention qui vous tient à cœur et/ou vous réjouit : les vocations religieuses et sacerdotales, la vie de l’Eglise ou de la paroisse, des projets professionnels, la vie familiale, la paix dans le monde…
• Pour les défunts, ceux de votre famille et de votre entourage, mais aussi ceux auxquels personne ne pense : pour les confier à la miséricorde de Dieu au moment de leur mort, au jour anniversaire…
Cette intention de messe s’accompagne d’une offrande faite au prêtre qui célèbrera cette messe.
Le sens de cette offrande de Messe
Le sacrifice de la messe est une eucharistie, c’est-à-dire une action de remerciement, de louange et de joie pour le sacrifice unique de Jésus qui réconcilie l’homme avec son Père. Il est offert en mémoire de l’Eucharistie que célébra Jésus-Christ lui-même une fois et pour tous : « Ceci est mon corps livré pour vous. Ceci est mon sang versé pour la multitude. »
En ce sens, le prix qu’a payé le Christ en se sacrifiant par amour pour nous est infini et n’a pas de valeur matérielle.
On peut être gêné par le fait d’avoir à « payer une messe », comme si on pouvait acheter la faveur de Dieu. On n’achète pas une messe, on n’achète pas Dieu pour quelques pièces de monnaie. On ne peut donc pas parler de prix en ce qui concerne la somme versée pour une intention de messe, mais bien d’honoraire ou plutôt d’offrande versée volontairement.
Cette offrande est alors une participation financière dont le but principal est de subvenir aux besoins du prêtre et de sa communauté et pour contribuer aux frais de sa mission; on comprend donc l’enjeu de sensibiliser les plus jeunes à cette dimension, car les anciens ne seront pas toujours là !
Ce n’est pas une « aumône » qu’on fait au prêtre, c’est un « mandat » qu’on lui confie, celui de porter à l’autel par l’exercice de son ministère le don que le fidèle offre à l’autel.
Bien évidemment, celui-ci ne perçoit qu’une « offrande » par jour. Bien sûr, un système de reversement des paroisses au diocèse et à l’Eglise universelle existe pour que s’opère un véritable geste de partage au sein de l’Eglise.
En France, du fait de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat en 1905, l’Eglise ne jouit d’aucune subvention ni de privilèges spéciaux, et, généralement, l’économie des diocèses est davantage marquée par les charges que par les bénéfices. La vie matérielle de l’Eglise ne repose donc que sur la contribution volontaire des fidèles : offrandes de messe et Denier de l’Eglise.
Concrètement, comment « demander une messe » sur notre paroisse ?
Le plus simple est de vous adresser directement au bureau d’accueil (voir permanence ici).
Télécharger ici le formulaire de demande messes. Le « Paroisse Info » mentionne toutes ces intentions.
– Le montant de l’offrande proposé est fixé par l’Assemblée des Evêques : actuellement 18 € pour une messe (chacun donnant ce qu’il veut ou ce qu’il peut).
– On peut aussi faire célébrer des neuvaines (célébration de 9 messes consécutives, 9 jours) ou des trentains (30 jours de suite).
Pour une neuvaine, il est proposé une offrande de 180 €.
Pour un trentain, l’offrande proposée est de 530 €.
– Il est aussi possible de faire célébrer des « messes après décès » : la personne verse à la paroisse la somme de son choix pour qu’après son décès soient célébrées des messes où sera portée son intention.
Concrètement, la paroisse tient un registre de ces demandes de « messes après décès » et veille à leur mise en œuvre.
N.B. On peut aussi participer financièrement à la vie de la paroisse et à la vie du diocèse en participant au Denier de l’Eglise.